Maïka se posa majestueusement sur le rebord du plateau. Étant nouvelle au royaume d’en bas, elle trouvait toujours bizarre de voir comment il pouvait avoir d’endroit différent à découvrir. Elle n’était pourtant que sur le continent de l’eau. Le plateau semblait lui parler. Elle se retourna et se mit à fixer les arbres d’une drôle de manière. Une force mystérieuse semblait la convaincre de suivre ce petit chemin de terre, mais son esprit semblait lui dicter le contraire. Perplexe, la jeune elfe angélique sortie son violon et commença à jouer. C’était sa manière à elle de penser. Des notes qui ressemblaient à une longue plainte envahir l’air et elle se sentie las tout d’un coup. Elle voulu connaître des gens. Elle voulu vivre une aventure. Elle regarda le ciel qui s’assombrissait. Elle se dit que les déesses étaient bien compliquées. Elle voulu que le monde arrête quelques instants, qu’il prenne le temps de respirer. Elle termina sa triste musique et rangea son violon. Voyant la lune qui montrait le bout de son nez, elle déposa son arc et son violon près d’elle. Elle prit quelque plante sauvage pour se faire un matelas. Ses ailes repliées, pour la tenir au chaud, elle se mit à chanter une chanson pour apaiser les éléments, chanson que son protecteur lui avais apprit. Sa chatte, qui était aller explorer les environs, vient se blottir entre ses ailes, ronronna un peu et s’apaisa. Un craquement de branche quelques minutes plus tard mirent Maïka en mode défensif. Elle fixa le buisson d’ou venait le bruit.