Vers une nouvelle destinée...

Les ailes battant avec élégance, Anastasie survolait les eaux, se dirigeant vers le continent du mal. A travers ses recherches elle avait trouvée une carte, une carte de ce monde dont elle avait ignorée l’existence des trois autres continents. La jeune femme cessa d’avancer, mais battait toujours des ailes, elle sortit la carte qu’elle avait dérobée, puis chercha où elle se trouvait. Le lac qu’elle voyait sous elle, c’était le lac de Valaurakar. La démone décida de longer ce lac, remontant vers le nord où devait se trouver le village. De sombres nuages ternes larguaient une pluie noire, et c’est trempé d’une eau salle, que la démone fit une pause dans son voyage.

Face à l’obscur village, la démone pensa :
**Qu’elle décor réjouissant !**

Elle remarqua alors une légère lumière, celle-ci éclairait la fenêtre d’une des maisons. Décidée à obtenir de l’aide, Anastasie s’avança vers la maison éclairée, puis frappa à la porte. Des grincements s’échappaient sous les pas de l’humain qui en voyant la jeune femme, ne pu la croire méchante. Il ouvrit alors d’avantage la porte, puis, la tirant par le bras il la fit entrer avant de refermer l’entrée. D’un ton quelque peu inquiet, l’homme s’écria :

-Que faites-vous ici ? Les démons, les démons auraient pu vous tuer ! Ou pire encore… ce continent n’est pas fait pour vous, partez avant qu’il ne soit trop tard!

**Partir ? Qu’il est ignare ! Vraiment, il me sous-estime…** pensa la jeune femme qui n’appréciait que très peu les paroles de l’humain.
Elle répondit alors d’un ton hautain :

-Epargnez-moi vos discours si futiles, et dites moi seulement où je puis trouver le dieu du mal. C’est pour vous la seule manière de m’être utile.

Le visage de l’homme se crispa, une expression plus apeurée qu’inquiète était a présent affichée sur cette face mal rasée. D’une voix un peu tremblante, il répondit :

-Qui… Qui êtes vous ?

Lacée de tourner autour du pot, Anastasie laissa échapper un léger soupir, l’humain avait donner une réponse déplaisante, car ce n’était pas celle qu’elle voulait entendre. La démone l’avait pourtant prévenu, mais ces humains, si entêtés soit-ils, étaient bien frêles…

-Pourquoi cette question ? Tu n’as pas répondus à la mienne, tu ne m’es donc d’aucune utilité…

Une boule se forma de nulle part, alors que les yeux de la jeune femme se teintaient de rouge, la boule noire se dirigea vers l’homme terrifié, sa mort fut lente et douloureuse, pour le plus grand plaisir de la démone. Ne perdant pas plus de temps, Anastasie sortit de la maison, après avoir récupérée les quelques pièces que possédait le défunt.

Anfauglith