Temple de Kanbonverka

[Ce temple majestueux a été construit dans le but de vénérer la déesse de la terre. Si vous vous donner la peine d'apporter des offrandes à Kanbonverka, elle vous apparaîtra peut-être, ou mieux encore, si vous venez quotidiennement, elle vous enverra peut-être une surprise des cieux...]

Alezanne entra respectueusement dans le temple de la déesse. Le plafond étant haut, le bruit de ses pas résonnèrent dans le temple. Elle regarda autour d'elle, elle y était déja venue, elle le savait.

*Je me rappelle, j'y suis déja allée, mais depuis quelques temps, j'ai comme un trou noir dans la tête. Des choses se sont passées mais.....je ne me souviens plus vraiment...*
~Tu a raison, tu est déjà venue là, j'y était, je peut te l'assurer, tu n'est pas folle, et ce trou noir, comme tu dit, est peut-être gênant, mais tu doit continuer ta quête, tu pourra savoir ce qui c'est passé plus tard...~
*Oui, tu a raison....Merci...Akly*

Elle s'avança près de l'autel et fit une prière: "Ô déesse Kanbonverka, faites que tout ce qui est autour de nous, pierres, fleurs, arbres et tout être Humain ou Animal ne dépérisse pas dans ce monde. Merci...."
Puis, sans attendre, elle sorti du temple, pour se retrouver dans le jardin de celui-çi. Elle prit son baton et après une simple formule runique, Akly se matérialisa en un superbe oiseau de lumière, très grand, qui pourra la mener au continent du feu...

*Nous partons Akly*
~Où allons nous?~
*Au continent du feu, nous avons à faire là-bas...*
~Alors en avant...~

L'invocation déploya ses larges ailes, et s'élança dans le ciel...

(suite===>continent du feu)

Félixia entra dans le temple. C’était sur le chemin, pendant la nuit, qu’elle lut dans les étoiles que la bataille faisait rage. Elle voulut partir directement sur le champ de bataille, mais se ravisa. Les fées n’étaient pas faites pour se battre, mais pour protéger la nature. De plus, elle ne voulait pas prendre le risque d’abîmer ses ailes. C’est pourquoi elle avait décidé de se rendre quand même au temple.
*Si quelqu’un ce blesse, alors je pourrais le soigner. Je connais bien le secret des plantes. Non !?*

Elle rentra dans le temple. Il s’emblait vide. Elle s'arrêta devant une statuette et dis;
-Ô déesse suprême de la terre. Je vous pris de m’écouter. Je n’ai pas l’intention de me battre. Par contre je peux aider pour soigner. Dite moi où allé et j’irais.

( La forêt)

Un bruit de galop, régulier et rapide, se fit entendre au dehors. Quelques minutes plus tard, deux chevaux apparurent. Sur l'un deux, une jeune fille brune, aux cheveux courts, les yeux bleux ravagés par une sorte de tristesse incontrôlée, mais qui semblait venir du tréfond de son âme... Talonnant toujours sa petite jument noire, qui paraissait au bord de l'épuisement, elle gardait à la main la bride d'un lourd destrier bai, écumant à cause de cette longue course. Il s'agissait de la monture de Ceganion, qui l'avait abandonnée dans la forêt, et que Zofia ne pouvait se permettre d'abandonner.

Sautant à terre avant même que sa pouliche ai ralentit l'allure, elle attacha précipitament le couple équin à une borne devant le temple, et se précipita à l'intérieur d'une démarche incertaine. Tout avait pourtant bien commencé en cette douce matinée de printemps éternel. D'abord l'autorisation de rester auprès de Ceganion, et de profiter ainsi d'un toit confortable durant quelques jours, puis cette sympathique promenade en forêt... Jsuqu'à ce que son ami, le souverain de cette contrée, disparaisse en lui annonçant une nouvelle guerre. Rongée par l'inquiétude, autant pour lui que pour tous les autres soldats, dans un camp comme dans l'autre, qui allait périr pour une bataille qui n'en finissait plus de provoquer des caranages, la ménestrelle s'était précipitée vers le temple, pour y chercher la quiétude et le recueillement dont elle avait parfois besoin.

En pénétrant dans le sanctuaire, elle marqua un temps d'hésitation. Elle n'était en effet jamais entrée dans un temple réservé à Kanbonverka. Durant toute son enfance, elle avait prié Guerluse. Et le décor de la magnifique bâtisse se présentait comme radicalement différent. N'y tenant plus, l'adolescente se laissa tomber à genous à même le sol, devant l'entrée. Elle était seule, mais pourtant, ne s'exprima pas à voix haute, préférant parler dans sa tête, car elle savait que c'était la meilleure façon de trouver ce qu'elle avait à dire, ce qui lui restait sur le coeur.


*Oh Kanbonverka, déesse de la Terre! Je viens ici non pour te déranger, ni pour troubler ta quiétude, ni même pour demander un quelconque privilège. Simplement pour poser des questions. Je ne réclamerais pas de réponse. Comment pourrais-je, moi, petite humaine, réclamer quelque chose à une déesse? Je voudrais simplement trouver ici le lieu de recueillement que réclame de temps à autre l'âme d'une voyageuse lassée par les horreurs qu'elle a pu voir pendant son périple...*

Soupirant, elle leva les yeux vers le plafond, se demandant un moment ce qu'elle faisait ici...Cependant, le calme du temple commençait à agir sur elle, et la sérénité la gagnait peu à peu, apaisante... Ses idées affluaient plus clairement dans sa tête, et elle avait l'impression de trouver les mots justes.

*Je ne t'ai jamais prié, Kanbonverka, mais ta soeur, Guerluse, maîtresse du feu, et déesse de mes parents. Maintenant que je réside sur ton continent, il me semble qu'il était temps d'entrer dans ton sanctuaire. C'est fait, me voilà. Et pourquoi? Parce qu'une guerre, encore une maudite guerre fait rage, et qu'il me semble inhumain de goûter à la vie et d'admirer le paysage de ton continent alors que des centaines d'hommes, qui te sont dévoués, se font massacrer sur les terres du mal. Prier pour eux ne les aidera peut-être pas... Car sauf ton respect, grande Kanbonverka, jusque là, le soutien divin que pouvait apporter les déesses, je n'ai apparemment pas eu le droit de le voir, et encore moins d'en profiter*

S'interrompant soudain, la gamine des rues eut un frisson de terreur en se rendant compte qu'elle était allée trop loin. Elle prit cependant la décision de continuer sur sa lancée.

*Après tout, je ne suis qu'une enfant pleine d'illusions et de rêves, incapable, comme beaucoup de gens, de comprendre les desseins des dieux. Je ne m'y essaierais pas, d'ailleurs. La tâche est démesurée pour une vulgaire petite joueuse de violon de mon espèce. Mais mes parents m'ont toujours assurée de la bienveillance des déesses. Pourquoi, dans ce cas, les avoir laissés, abandonnés à une mort aussi horrible? Pourquoi avoir séparés deux orphelins et avoir mit une mer et des continents entre eux? Je ne pleurerais pas sur mon sort, c'est un exercice pour lequel j'ai trop passé de temps, et je n'ai aucun moyen de changer les choses... Mais pourquoi faire subir celà à autant de gens, qui ne veront pas les guerriers de leur famille revenir chez eux? Vous êtes une déesse du bien, et pourtant votre combat donne la mort, la destruction et la tristesse!!!*

Tremblante, désemparée, la voyageuse demeura silencieuse, contenant à grand peine ses larmes, attendant une arrivée, une apparition, un miracle... Elle ne savait pourquoi elle restait là... Ses paroles devaient avoir fâché la déesse, si tant est qu'elle les avait entendue... Voulait-elle vraiment encourir la colère d'un être aussi puissant, juste pour le plaisir de telles récriminations? A présent, elle ne pouvait faire machine arrière... Et peut être que Kanbonverka avait autre chose à faire que de répondre aux questions haineuse d'une petite fille désabusée et bouleversée.

(fin du mode "larmoyant" )

Ekur arriva et vit une jeune femme. Il s'approcha d'elle et vit sur son visage une lueur d'infinie tristesse. Ekur était bouleversé de voir une jeune femme aussi jolie dans un état pareil.

-Que vous arrive-t-il? Vous semblez tellement triste...

Le prêtre eut un petit sourire.

- Je suis désolé. J'ai perdu toutes les notions de politesse. Je me nomme Ekur et je suis Prêtre de Kanbonverka. Avez-vous besoin d'aide?

Il attendit que Zofia lui réponde.

Sursautant violemment aux premiers mots prononcés par le prêtre, qu'elle n'avait évidemment pas entendu arriver, tant elle se retrouvait plongée dans ses pensées, la gamine, mue par un réflexe de survie acquis au cours de ses nombreux périples, se retrouva en un instant debout, les genoux fléchis pour plus de souplesse, sa dague à la main. Ses yeux brillant évaluèrent la situation, sans qu'elle ne puisse s'empêcher de repérer la manière la plus rapide de sortir du temple en cas d'attaque.

Se rendant brusquement compte de l'animosité de sa réaction, Zofy piqua brusquement un fard. Deux corolles rouge s'épanouirent rapidement sur ses joues mates aux rondeurs mignonnes et enfantines. Rangeant rapidement sa lame dans la courroie qu'elle conservait systématiquement accrochée à sa cheville, vieille habitude inculqué par son père à ses enfants depuis qu'ils savaient marcher, elle examina à nouveau le jeune homme qui venait de l'aborder. Si elle n'avait été aussi accablée, la brunette l'aurait certainement trouvé joli garçon. Il paraissait bien bâtis, et possédait de beaux yeux qui attiraient le regard et la sympathie.

Encore engloutie l'instant d'avant dans sa prière vibrante et ses pensées pessimistes, la petite jeune femme avait beaucoup de difficulté à se rappeler à l'instant même ce qu'elle fabriquait dans le temple de la déesse de la terre. Déboussolée, elle n'eut d'autres recours que de fixer sur Ekur son beau regard clair et ravagé par une angoisse ainsi qu'une tristesse qu'elle ne parvenait pas à refouler. Les émotions fortes ne faisaient cependant pas partie de son lot quotidien. Depuis que la voyageuse vivait sur ce continent, il s'agissait d'une première.

Une larme roula au coin de sa paupière, mais elle n'esquissa aucun mouvement pour l'essuyer. On lui avait appris que pleurer ne représentait une honte pour personne, et après tout, elle se trouvait en présence d'un prêtre, quelqu'un qui avait pour fonction de prier la déesse qu'il avait choisi, mais aussi d'aider les personnes qui en éprouvaient le besoin.

La voix douce de la ménestrelle s'éleva dans la pièce, le timbre clair mais légèrement tremblant, comme si elle s'efforçait de contrôler un accès de sanglot.

"Je... bonjour... je... non je n'ai pas besoin d'aide... enfin... merci..."

Baissant la tête pour se donner le temps de se calmer, elle rejeta en arrière les mèches rebelles qui formaient une cascade de jais devant ses yeux brillants lorsqu'elle se redressa après un moment, exposant son visage aux traits à présent plus neutres mais toujours brûlant d'une tristesse diffuse à la lumière qui émanait du sanctuaire. Son ton, à présent moins grêle, se faisait assuré à mesure qu'elle parlait:

"Je me nomme Zofia Delindel... Ménestrelle, si on peut dire..."

Elle réfléchit un instant avant de demander, sur la défensive, comme à chaque occasion qui se présentait de parler à un inconnu:

"Ma demande va peut-être se trouver au dessus de vos moyens ou de vos attributions, mais j'ai fait une longue course, et les chevaux qui attendent dehors doivent mourir de soif... Moi aussi, d'ailleurs... N'auriez vous pas quelque chose pour me permettre d'abreuver ma monture et celle d'un ami?"

*S'il refuse, n'en fais pas tout une histoire... Tu trouveras bien une rivière sur le retour...*

La perspective de repartir en sens inverse, vers le château, lui fit de nouveau penser à Ceganion et aux circonstances qui avaient précédé son arrivée dans le temple de la déesse de la terre. Une deuxième larme roula sur sa joue, et par pudeur, la jeune femme détourna le regard du prêtre, s'efforçant de se tenir droite malgré le fait qu'elle avait faim et se sentait épuisée par l'émotion qui la submergeait depuis près d'une heure.

Ekur eut un petit haussement de sourcils lorsque Zofia sortit sa dague et se retourner vers le prêtre. Elle semblait tellement seule et triste. Le semi-elfe la vit chercher le moyen le plus rapide de s'échapper. Le nouveau venu eut un sourire franc. *Elle est probablement une guerrière pour avoir des réflexes aussi effiicaces. Si j'avais tenté de l'attaquer, je me serais retrouver sur le tapis en quelques secondes, une dague près du cou.*

Le prêtre vit que Zofia semblait embarrassé d'avoir agi de cette façon. Ekur la comprenait. Elle avait été entraîné à avoir ce genre de réaction. LA femme avait rangé son arme. Ekur vit dans son beau regard une angoisse et une tristesse qu'elle ne semblait pas être capable de dissimuler. Le demi-elfe vit une larme couler le long de la joue de la ménestrelle. Quand Zofia parla, Ekur ressentit la douleur dans sa voix. La tristesse lui faisait trembler la voix. La ménestrelle écarta les mèches de son visage et le prêtre vit qu'elle tentait de faire taire ses émotions. Elle prit de l'assurance. Elle lui demanda de l'eau pour les chevaux. Ekur n'avait qu'une gourde sur lui mais une rivière coulait tout près du temple.Le prêtre vit que la jeune femme semblait fatigué et affamée. Ekur avait des fruits qu'il devait donner à son phénix mais il en avait beaucoup près de chez lui.

-Je n'ai pas d'eau à vous donner mais il y a une rivière qui coule à peine à 5 minutes de marche à partir du temple. Vous pourrez y abreuver vos chevaux et vous pourrez boire vous-même. Vous semblez tellement fatiguée...

IL sortit le panier de fruits de son sac, prit une pomme et la tendit à Zofia.

-Vous semblez avoir faim. Voulez-vous des fruits?

Comme Ekur avait pu le deviner face à sa réaction, Zofia se souvenait en effet d'avoir reçu un entraînement de guerrier. Son vieux maître, en plus des nuances à apporter à la musique, lui enseigna également l'art de tirer à l'arc, de lancer une dague ou d'inventer des feintes à l'épée. Ses réflexes, par contre, la jeune fille les avait développés elle-même. Il convenait de se retrouver rapidement capable de se défendre lorsqu'on dormait dans la rue et qu'une bande de coupe-gorge d'approchait de vous. Mais à présent, elle devait admettre que sa réction instinctive avait quelque chose d'anormal. En général, l'aventurière parvenait à se contrôler. Décidément, elle se retrouvait en plein crise nerveuse. Que lui arrivait-il donc? Depuis son aventure sur la plaine, elle se sentait mal, comme si une partie de son âme avait brusquement changé, ou tout simplement disparu, la rendant morose, avide de protection et de mots rassurants.

Lorsque le prêtre lui tendit une pomme la frêle adolescente dû faire preuve de toute sa volonté et de tout son savoir vivre pour se tenir tranquille. Lentement, elle attrapa le fruit et remercia avec un sourire doux, dans lequel se reflétait sa fatigue et son désarroi, pas encore tout à fait envolé.

"Merci beaucoup... Oui, il est vrai que je suis fatiguée... Une rivière, dites-vous? C'est que je ne connais pas du tout la région..."

Croquant dans le fruit, elle s'accorda quelques pas dans le domaine de la déesse, observant de nouveau le somptueux décors.

"Ainsi, vous êtes prêtre...."

Elle avait parlé lentement, assez fort pour que Ekur puisse l'entendre. Se retournant vers lui, la brunette sourit:

"C'est un beau métier... Ou plutôt vocation, car le terme de métier ne me sembla pas véritablement approprié...Dédier sa vie à une entité, c'est plutôt courageux. Je ne pourrais pas le faire. Pas assez généreuse pour me dévouer aux autres..."

Se rapprochant de nouveau du prêtre, toujours un joli sourire éclairant sa figure à présent apaisée, elle interrogea plus doucement:

"Puis-je vous poser une question? Elle va surement vous paraître étrange, mais disons que j'ai des raisons que la raison même ignore... J'ai tendance à ne plus trop me comprendre ces derniers temps... Enfin... Servez vous aveuglément la déesse, ce qui, soit dit en passant, serait louable de votre part, ou l'avez vous déja vue?"

Finissant sa pomme, elle alla d'un pas lent en donner le trognon à sa jument qui semblait en être friande, attendant la réponse d'Ekur, s'il voulait bien répondre à sa demande.

Zofia ne savait plus vraiment ce qu'elle faisait à ce moment de l'histoire. Complètement paumée, la petite... S'adresser ainsi à un inconnu, se dévoilant plus qu'elle ne le ferait fasse à une personne qu'elle venait juste de rencontrer n'entrait pas dans ses habitudes. Mais il est vrai que des sentiments d'une telle violence, et si imprévus, en plus, ne lui étaient pas non plus coutumier...

Ekur sourit quand la jeune fille prit la pomme. Elle semblait se retenir. *Si j'avais été à sa place, je ne crois pas que j'aurais pris la pomme d'un air aussi décontracté... J'aurais littéralement sauté sur la pomme. Elle semble si fatiguée et affamée...* Pendant qu'elle mangea la pomme et se promena dans le temple, le prêtre s'assit sur un banc. Elle lui parla.

"Ainsi, vous êtes prêtre...."
-Oui, répondit-il faiblement.

Elle ne semblait pas l'avoir entendu. Elle continua.

"C'est un beau métier... Ou plutôt vocation, car le terme de métier ne me sembla pas véritablement approprié...Dédier sa vie à une entité, c'est plutôt courageux. Je ne pourrais pas le faire. Pas assez généreuse pour me dévouer aux autres..."

Ekur la laissa se vider le coeur. Elle en avait besoin. Ensuite, elle posa sa question. Ekur fut surpris. *Je suis en plein dilemne. Si je lui dit que je l'ai vue, elle se sentira à l'écart des autres. Elle croiera qu'elle est la seule à qui la Déese ne réponds pas. Mais je ne peux mentir. Je l'ai déjà vue...* Le prêtre réfléchit longuement.

-Je l'ai vue dans un rêve. Je n'étais qu'un arbuste qui n'avait pas d'eau à l'ombre des autres arbres fleuris. Les jardiniers passaient mais ne s'occupaient pas de moi. Mais un jour, une jardinière arriva. Elle s'occupa de moi et demanda au soleil de venir devant moi. J'ai donc pu grandir jusqu'à ce que je sois devenu un érable fleuri. Avant, c'était l'hiver mais maintenant, c'est l'été en tout temps dans mon âme. Vous êtes comme moi au début du rêve. Vous n'êtes pas encore épanouie mais un jour, la Déesse Kanbonverka vous apercevra à l'ombre. Elle vous fera la même chose qu'à moi et ce jour, vous serez complète.

Ekur se félicita d'une aussi bonne description. IL revint au sujet principal.

-Partons-nous pour la rivière où faisons-nous autre chose? Le choix vous revient.

Il attendit la réaction de Zofia.

La jeune fille avait finalement prit place à côté d'Ekur sur le banc. Hésitante au début, n'osant pas approcher un étranger, elle semblait finalement se détendre peu à peu, et écoutait, la tête penchée sur le côté en signe d'attention, le récit du rêve décrit par le prêtre. Avec un sourire emprunt de douceur, elle murmura finalement, après un moment de réflexion:

"C'est un beau rêve... Mais j'ai des doutes quand au fait de recevoir une visite de ce genre..."

Elle réfléchit un moment. Devait-elle dévoiler un pan de son histoire, surtout quelque chose dont elle n'appréciait guère de parler, ou bien clore le sujet? Finalement, elle décida de continuer sur sa lancée. Elle se sentait plutôt à l'aise avec le jeune homme et éprouvait un furieux besoin de parler, de se confier à quelqu'un.

"A vrai dire, je viens du continent du feu... De Glingal, en fait... La déesse de mon pays, c'est Guerluse... pas Kanbonverka... Elle ne doit pas me considérer comme un de ses sujets... Enfin... "

Son visage reprit un air plutôt joyeux et calme lorsqu'elle plongea son regard de ciel dans les yeux de son interlocuteur:

"Vous savez, quand vous avez raconté votre rêve... Je me dis que vous parlez plutôt bien... N'avez vous jamais pensé à devenir poète?"

Partant d'un rire cristallin qui se répercuta en doux échos dans la grande pièce, la mignonne brunette réfléchit un instant à la proposition de son compagnon:

"Vous viendriez avec moi? C'est très gentil de votre part... Oui j'aimerais aller à la rivière... Je meurs de soif..."

Regardant les vêtements offert au palais de Ceganion, un cache-coeur croisé s'arrêtant au dessus de son ventre et un pantalon très large, le tout en dégradé de bleu, elle se rendit compte qu'elle se sentait sale et fatiguée... Une rivière... Elle prenait souvent l'habitude, en voyage, de se baigner dans l'eau glacée des torrents. Celà la revigorait et lui remettait les idées en place... Peut-être une fois qu'elle se retrouverait seule... Car il ne faisait aucun doute pour elle qu'Ekur allait la laissée une fois menée près du cours d'eau... Dommage, il paraissait sympathique...

Se levant en souplesse, Zofia s'apprétait à partir dans une de ses suites d'acrobaties pour se dégourdir les membres, un peu ankylosés par une longue ballade à dos de cheval mais se contint. le temple d'une grande déesse n'était certainement pas le bon lieu pour ce genre de démonstration. Calmement, vérifiant que le prêtre la suivait afin de la guider, elle se dirigea vers la sortie. Apercevant les deux chevaux, elle s'empressa de les flatter avant de les détacher. Une interrogatuin monta dans son esprit tandis que Salia posait amicalement ses naseaux sur son épaule et soufflait brusquement.

Se débattant gentiment, la fille des rues éclata de rire:

"Arrête, petite jument! Arrête tu me chatouille! Vilaine!"

S'écartant de la pouliche à la robe aussi foncée que ses propres cheveux, Zofia se détourna et regarda en direction d'Ekur. A présent qu'ils partaient pour faire quelque chose, à présent qu'elle avait un plan en tête, elle paraissait se sentir un peu mieux, bien que son visage et même sa posture indiquaient un épuisement incommensurable, dont elle ne parvenait pas elle-même à s'expliquer l'origine.

"Désirez vous monter à cheval, ou préférez vous y aller à pieds?"

Avec un petit rire, elle ajouta, lui adressant un clin d'oeil plein d'humour lorsqu'elle l'imita innocemment, gardant cependant un ton d'une solennité caricaturale:

"Le choix vous revient!"

Un sourire éclaira le visage d'Ekur lorsque Zofia lui confia son origine du continent du feu. Quand elle lui demanda s'il avait déjà songé de devenir poète, il aquiesca d'un signe de tête. Avant de faire le rêve de la Déesse, il avait en effet utilisé ses talents pour écrire de magnifiques poèmes et les vendaient à des gens qui en avaient besoin. IL allait même faire des représentions de poèmes. Zofia se leva et partit vers les chevaux. Ekur la suivit. Elle se retourna pour vérifier qu'il la suivait. Ce geste ramena un souvenir à la mémoire. sa mère revenait du marché, suivie du jeune Ekur. Elle se retourna pour voir s'il était là car les rues n'étaient pas sûres pour un jeune garçon. Il était là, la suivant de près. Ce souvenir en appela un autre. Sa mère et son père adoptif discutant. L'homme frappa la femme et celle-ci s'affaissa. Le sang jaillit de la tempe gauche de la mère d'Ekur. Elle mourut en quelques secondes. Ce souvenir fit couler une larme sur la joue du prêtre. Il n'entendit que les dernières paroles de Zofia.

"Désirez vous monter à cheval, ou préférez vous y aller à pieds?"

Elle ajouta, avec un clin d'oeil:

"Le choix vous revient!"

Le prêtre lui sourit en disant:

-Non, merci, j'y vais a pied. Cette rivière n'est qu'à quelques centaines de mètres du temple.

Il éclata de rire.

-Elle est là-bas!

Il pointa du doigt un chemin et l'on voyait une petite rivière qui s'écoulait sous un petit pont.

-On y va!

Et ils partirent en direction de la rivière de Wilwarin.

(HJ: Je crée le sujet)

Layo était dans les bras de la jeune fille en larme. Un nouveau flash back était apparut et repartit au bout de plusieur secondes. Son coeur battait de moins en moins vite, son corps était de la même température qu'un glaçon et le sang de la plaie continuait à couler.
Un léger vent fit apparition, les cheveux de du jeune garçon (Layo) voletait ainsi que son foulard dernier souvenir de sa mére. Bizzarement, il avait entendu les paroles de la jeune fille comme si il était sur le poitn de se réveiller d'un long someille mais rien de cela n'arriva, les paroles nuent aucun effet direct sur Layo.

Brise fut téléporté dans le temple de Kanbonverka. Elle se retrouva près de l'enfant et d'Ellendrill (qu'elle reconnu sans savoir pourquoi.)

-J'ai reçu un message qui me disait de venir aider un petit garçon. dit-elle à Ellendrill accroupi près du bambin. Est-ce qu'il vient de vous ? Elle posa la question même si elle connaissait déjà la réponse.

-Que dois-je faire ?

Layo était toujours inconscient, ne disait rien rien. Des flash back venait et s'arrétaient de suite. La température de son corps commencait à redevenir normal.
Son corps se réchauffait petit à petit sans qu'il ne dise un mot. Son "sommeil" semblait devenir moins agité malgré qu'il ne bougait pas. Il était plutot agité dans ses pensées.
Plusique minute aprés, ses yeux commencérent à s'ouvrir peu à peu comme si il venait de se réveiller d'un long et bon sommeil. Il regarda les deux personne et se recula ne se souvenant plus de Ellendril.

Un faible chant se fit entendre, et Lyadis arriva, son luth à la main, près du temple. Il regarda d'un aire indéchiffrable les trois personnes présentes et demanda d'une voie mélodieuse:

"-Salutations voyageurs, je crois voir que vous avez des ennuis... Puis-je me rendre util d'une façon ou d'une autre?

J'étais venu trouver des réponses, voila que je trouve des questions, qu'est il arrivé à cette enfant?"

cloud arriva les mains pleine en voyan tout ce monde il se demanda se qu il se passait il les devisageat un par un puis voyans que toute l attention se dirigait vers l enfant il se tourna vers ellendril et lui demanda:
-que se passe t il ici ?
pourquoi tant d agitation dans ce temple?

Ellendril, toujours agenouillée non loin de layo, se releva avec grace et entreprit, plutôt lentement, de répondre aux deux nouveaux arrivants...qui lui étaient totalement inconnu !

"-Bonjour...Ce qui se passe...c'est assez compliqué en fait..."

Elle essayait de rassembler ses souvenirs et, surtout, de reprendre son calme :

"-Layo, le petit garçon à l'air effrayé, était dans une forêt, évanoui. J'ai essayée de le ranimer moi-même avec mes propres capacitée...qui ont bien évidemment refusées de marcher !Je l'ai donc ramenée ici, où brise, grace à un léger coup de pouce personel, est arrivée afin de le ranimer. Chose réussi, comme vous pouvez le voir, même s'il semble avoir complètement oublié qui je suis..."

Elle observa ensuite les deux personnes à qui elle venait de répondre, un guerrier, et probablement un barde, ou un simple voyageur, et finit par deùander, après un court silence :

"-Mais...pourrais-je savoir qui vous êtes ?

mon nom est Cloud je suis un guerrier itinérant j' était venu prié la déesse kanbonverka mais je vous ait vus, et on dirait que vous avez besoin d' aide apparemment ce garçon est devenu amnésique mais ce n' est rien de grave, il lui faut juste un peu d aide pour se souvenir de tout.

s' adressant au garçon
-tu n' as rien as craindre personne ici ne te fera de mal tu peux avoir confiance en nous.

Lyadis attendit qu'Ellendril et cloud finissent leur récit puis dit:
"Mon nom est Lyadis, je suis un barde, et je suis venu rassembler des guerriers et tous ceux qui pourraient m'aider, pour lancer une offenssive sur le continent du mal...
Si je peut vous aider, dite moi comment, et si vous voulez me rejoindre: Bienvenue dans la confrérie du dragon d'or!"