La guerre des continents [4]

[Je crois que vous savez déjà les règles ^^ Bonne bataille pour tous! (Go, go le Bien!)...]

Le même portail que les 3 autre fois s'ouvrit sur la partie sud du terrain. De nouveau, l'armé des ténèbres débarquait mais, cette fois-ci, un nouveau "Leader" les dirigeraient. Stalers apparut derrière les innombrables lignes de soldats.

Un trône s'érigea de lui même et Stalers s'y assit. Voyant tout le terrain, il pourrait profiter de la vue splendide pour travailler ses plans d'attaques. Son ultime but étant,bien sûr, d'éliminer les autres déesses pour ainsi gagner le pouvoir des 4 éléments, le pouvoir le plus puissants des continents.

Stalers fesait la taille de trois homme, ce qui valait une dizaine d'homme au corp-à-corp. Il entendait bien tester ses capacitées sur le terrain. Le monde verrait enfin de quoi il était capable. Les pouvoirs de l'ex-déesse lui avait été conféré s'ajoutant à son incroyable puissance.

Le nouveau dieu était désormais aussi puissant que son ancienne déesse. Il pourrait vaincre les 4 autres déesses mais si elle ce réunnissait, ce serait la fin de Stalers et de son règne.

Stalers était assis et regardait les troupes du biens se rassembler. Cet guerre serait la plus sanglante.

Un esiloouhette apparut dans le ciel de la plaine. Une silouhette avec deux ailes noires dépliées dans les airs. Cette personne n'était rien d'autre Aiedail qui arrivait dans les plaines pour voir le combat qui se déroulait. Elle ne savait rien du tout sur cette endroit mais ne vit pas grand monde, et aucune végétation, de pierre ou autre chose la terre n'était que verte.
Le vent soufflait de petite rafale dans les cheveux de la fille les faisant s'envoler. Elle se posa complétement sur le côté et attendit le combat sans un mot l'épée rangée.

Au moment, où Daeiphir insultait Stalers, gerudo arrivant à la vitese de l'éclair.

-Daeiphir!, cria-t-il.

Puis, il leva les bras, et la terre se mit à trembler sous les armées du mal.

Lorsque l'ouverture du portail avait été annoncée, Zofia voulu immédiatement descendre dans la grande plaine. Ayant à peine pris le temps de rassembler ses affaires, elle apparut sur le champs de bataille. L'adolescente, au vue de sa connaissance des armes, avait jugé normal de se joindre aux autres guerriers afin de défendre son continent. Ne rien faire aurait représenté pour elle une manoeuvre de couardise qu'elle ne se serait jamais pardonné.

Vêtue de ses éternels pantalon et courte tunique gris et rapiécés, auquel s'ajoutait à présent un corselet de cuir souple mais robuste, tellement lisse qu'il déviait la plupart des coups les plus faibles, la jeune fille avait attaché à sa ceinture un long et mince fourreau, à la décoration très simple (une seule gemme blanche entourée de deux morceaux d'ambre), et suspendu à son épaule un arc souple, mais suffisamment long pour obtenir une portée conséquente, ainsi qu'un carquois embellis de la même manière que le fourreau de l'épée, d'où dépassait une trentaine de flèches empennées de vert. Le tout représentait le dernier cadeau offert par le vieillard qui lui avait aussi bien enseigné l'art de la musique que celui du combat. Ayant l'habitude de tenir sa lame à deux mains pour porter les coups les plus forts, Zofia n'avait pas emporté de bouclier. En effet, un écu l'aurait gêné plus que protégée et étant une adolescente, par conséquent menue et souple, la gamine se savait capable d'esquiver la plupart des coups.

En voyant arriver cette jeune fille, presque une enfant, certains soldats plus expérimentés n'allait peut-être pas pouvoir s'empêcher de dire: "dégage, gamine, rentre chez toi, ce n'est pas une garderie, ici!". Cependant, la brunette n'aurait pour rien au monde laissé sa place. Elle tenait à faire ses preuves, à ne plus être qu'une simple ménestrelle, une petite fille des rues.

Zofia avait déja vécut des combats, et même de véritables batailles. En effet, durant son périple, elle s'était à un moment retrouvée au service d'un roi, qui avait envoyé ses troupes lutter contre des voleurs qui arpentaient ses terres, pillant les troupeaux. Cependant, aujourd'hui, l'enjeu ne se limitait pas à quelques têtes de bétail. Il s'agissait des droits et de la vie de miliers de personnes. En voyant les troupes de l'ennemi déja rassemblées de l'autre côté du champ de bataille, l'adolescente sentit un feu d'adrénaline et de rage s'écouler dans ses veines.

*Du calme... Ce n'est pas en sautant partout comme un feu follet que tu vas éviter de te faire embrocher, bien au contraire...*

Respirant à fond pour tenter de repousser l'excitation qui la gagnait, elle reporta son regard sur la plaine. Quelle ne fut pas sa surprise d'y découvrir un important groupe de soldats venu du continent du feu. Un pincement de coeur l'atteignit losqu'elle découvrit leur bannière. Glingal. Son royaume d'origine. Le sang afflua dans ses tempes, et une soudaine envie de vomir la gagna tandis que ses souvenirs remontaient à la surface. S'efforçant de ne pas penser à son village en flammes et aux corps mutilés de ses parents, laissés là sans même une sépulture décente, elle sortit son épée, dont la lame brillait d'une lueur froide, meurtrière, et entreprit d'en fendre l'air pour s'échauffer. Hélas, les images qu'elle avait devant les yeux semblaient imprimées de façon indélébile sur ses rétines et celà ne faisait qu'alimenter sa rage envers les troupes du dieu du mal.

*Peut-être qu'ils sont là, les assassins... Peut-être qu'ils se cachent dans ces rangs de pourritures qui ne pensent qu'à répandre le sang d'autrui et à s'en délecter...*

Jugeant plus prudent de ne pas rester seule, à) découvert, la jeune fille, expirant brusquement pour contrôler ses émotions, rejoignit à grands pas les rangs de Glingal, étrangement émue de se retrouver à côté de gens de la même origine qu'elle, même si elle ne les avait jamais connu.

Daiephir vit son compagnon d'arme.

"Gerudo,coment vas-tu?Devines les dernières nouvelles,je vais me faire détruire par Stalers si ça continue comme ça."dit Daiephir,il vit la nouvelle arrivante sans tout fois remarquer Aiedail assise sur un nuage.Il dit à l'intetion de l'étrangère qui s'emblait venir du continent de la terre.

"Bonjour,je m'apelle Daiephir roi de Glingal,je vous conseillerais de ne pas venir même si habituellement je ne juge pas les gens avant des les connaîtres,je veux sourtout vous dire de faire attention."Il se retourna vers Gerudo.

"Tu sais à la dernière guerre,la rage meurtrière que j'ai créé et qui a carbonisée tout le champ de bataille,je crains que ça se reproduise."dit Daiephir angoisser.

(félicitation pour le long message)

-Attends, j'ai une idée.

Il se lança dans l'esprit de Daeiphir, et finit par trouver les souvenirs qui avaient causés sa rage la dernière fois. IL les immobilisa, si bien, qu'ils ne pourraient pas faire surface avant longtemps.

-Voilà, ça devrait aller mieux.

Il se relança dans l,attaque des armées ennemies. Le sol recommença à trembler de plus belle.

(merci merci)

Sachant que le roi de Glingal l'avait remarquée, la jeune fille tourna la tête dans sa direction, croisant son regard. Elle avait déja entendu aprler de Daiephir, puisqu'elle avait été sous sa coupe durant ses 13 premières années de vie sur le continent du feu. Elle l'avait même déja vu une fois, l'hors d'un défilé officiel. Aussi le reconnu-t-elle après un moment de réfléxion. Elle sursauta cependant lorsque le souverain lui adressa la parole. Néanmoins, devant les avertissements prononcés par sons interlocuteur, l'adolescente ne pu d'empêcher de se sentir légèrement piquée. C'est pourquoi sa voix se fit légèrement sèche, bien que déférente en vertue du rang de Daiephir, lorsqu'elle lui répondit:

"Ne vous en faites par pour moi, votre Majesté. Si je suis là, c'est parce que je connais mes capacités. Attendez de me voir au combat, et si vous me l'ordonnez, je rentrerais chez moi à l'instant même, pour peu que j'arrive à regagner mon continent sans que cinq ou six lames me traversent le corps. En tout cas, pour ce qui est de faire attention, vous ne devriez pas vous inquiéter. je n'ai que 16 ans, et je pense avoir encore de belles années devant moi, si je demeure prudente".

Accompagnant sa tirade par une révérence, l'adolescente demeura auprès de son ancien souverain, autant pour chercher la protection de ses troupes que pour entendre la conversation qu'il entretenait avec un autre homme, surement un magicien, à en juger par le tour que prenait leur dialogue. Elle désirait également être aux premières loges et tout voir de la bataille dans laquelle elle allait s'engager, et la place de l'armée de Daiephir semblait la meilleure.

Sans rien ajouter, elle resta donc silencieuse auprès des deux hommes. Au bout d'un moment, levant les yeux au ciel, elle cru apercevoir quelquechose, ou plutôt quelqu'un. Regardant mieux, plissant des yeux pour les adapter à la pénombre ambiante, elle parvint à discerner une sorte d'ange aux ailes noires. Elle continua à détailler Aiedail tandis que son esprit formulait une multitude d'interrogations.

*un ange... donc du côté du bien... mais un démon... donc dans l'autre camp... et que fait-elle dans le ciel? Elle observe, ou bien espionne... Viendra-t-elle se battre? Et dans ce cas de quel côté?*

Délaissant enfin ces questions pour se concentrer sur 'instant présent et la bataille, elle reporta son regard sur le slignes ennemies, et, saisissant son arc, profita de son léger retrait pour envoyer quelques flèches.

Aux côtés de Daeiphir, Gerudo se battait ardemment contre les soldats qui se mettaient sur son chemin, et utilisa ses pouvoirs de lévitation pour reproduire une action qu'il avait faite lors de la précédente guerre: Les épées des soldats du mal morts s'élevaient d'eux même dans les airs, et fauchaient les troupes du mal, dont les épées s'élevaient de la même façon que les autres dès qu'ils se faisaient tuer.

Bien vite, une centaine d'épées tuaient les soldats ennemis, comme maniées par des mains invisibles, et d'autres se rajoutaient à chaque seconde.

après avoir épuisé son stock de flèches, Zofia s'était à son tour jetée dans la mêlée, frappant de son épée tous les démons osant s'approcher d'elle. Et beaucoup osaient, trompée par sa petite taille et son visage où se dessinait encore d'innocents traits enfantins.

Impressionnée par les pouvoirs magiques des deux hommes qu'elle était parvenu à rejoindre, se taillant à coups de lame un passage dans la masse bruissante des corps agonisants, tuant sans pitié tout ceux qui se trouvaient, par hasard, ou à dessein sur son chemin, elle regretta un moment de ne pas posséder une petite once de capacité surnaturelle. Mais elle se rendit bien vite compte que simplement armée de sa petite épée, elle ne se débrouillait pas si mal, et était parvenue à se tailler une brèche lui permettant d'avancer dans les rangs de Starlers, observant du coin de l'oeil le trône immense sur lequel se tenait le dieu démoniaque, priant en elle-même pour qu'il ne se mêle pas plus du combat qu'il ne le faisait à présent.

Lorsque Daiephir libéra de la lave, et que Zofia faillit mourir carbonisée, la gamine s'écria, tout en frappant de taille et d'estoc des ennemis qui tentait de profiter de ses quelques brûlures pour la réduire en pièce:

"Faites attention Messire! Vous finirez par tuer vos propres soldats!"

Se rapprochant du roi, elle en profita pour demander, en une légère boutade, sans pour autant manquer de respect de part ses paroles:

"A propos, me conseillez vous toujours de rentrer chez moi, ou est ce que je me montre à la hauteur?"

Sur ces dernières paroles, elle se lança dans un cruel corps à corps avec un soldat de Starlers à peu près deux fois plus haut qu'elle. Celui-ci voulu la frapper d'un simple coup de lame, mais la petite n'eut aucune difficulté à se baisser pour l'éviter, en profitant pour lui faucher les pieds. la douleur fit perdre l'équilibre au géant, qui fut achevé avant d'avoir pu toucher le sol.

Alors qu'elle se retournait pour faire face à un autre ennemi, la jeune ménestrelle ressentit une vive douleur dans le dos, et sentit du sang ruisseler le long de ses hanches, mouillant sa tunique. D'un geste ample, muée par la rage et la douleur, qui redoublaient ses forces, elle trancha nette les têtes de trois hommes grimaçants, dont l'un avait osé la blesser. puis, en quelques secondes, elle parvint à se débarrasser de son corselet, devenu gênant maintenant qu'il était abîmé et à moitié ouvert, car il la privait de sa liberté de mouvement.

Son dos la faisait souffrir, mais elle se trouvait à présent trop loin dans les rangs de combattants pour songer à en sortir, et elle se trouvait dans l'obligation de combattre si elle ne voulait pas mourir.

La peur l'avait quittée, à présent. Ses gestes se faisaient mécaniques, ses réflexes jouaient leur rôle sans besoin de réflexion, celle-ci tout occupée à ressentir et à repousser le malaise qui commençait à s'emparer d'elle à cause de la perte de sang...

Immédiatement, Gerudo lança un message télépathique à tous les soldats du bien. Bientôt, les armées du bien se replièrent vers leurs campements, couverts par les dégats et le chahut que causaient les épées volantes de Gerudo. Une fois qu'il fut sûr qu'il ne restait personne des leurs, Gerudo revint à la suite des troupes avec Daeiphir et Zofia.

Sonunka arriva. Il était encore une fois à bout de souffle. Il se reposa quelques instants. Il sortit son épée et se dirigea vers le camp du bien. Il vit que Daiephir et Gerudo étaient déjà là, ce qui fit un petit sourire. Il était bien content de les revoir et de combattre encore à leurs cotés.

-Que se passe-t-il, demanda Sonunka enfin arriver au camp.

Voyant Sonunka arriver Gerudo dit:

-Il se passe que Stalers va sans doute nous donner plus de mal que les autres fois.

Il reprit son souffle un instant, puis sourit et demanda à Sonunka:

-Et comment va Saraka? J'espère que vous n'avez pas tout renversé chez moi...

Au moment où elle était prête à renoncer, lorsqu'elle pensa sérieusement à s'écrouler et à attendre là une mort rapide plutôt que de se démener en baignant dans le peu d'hémoglobine qui lui restait, la jeune guerrière qu'était devenue Zofia sentit deux mains se poser sur son dos, à l'endroit de sa blessure. S'immobilisant sous l'effet de la surprise, elle sentit un flux bénéfique couler dans ses veines, et la douleur causée par la plaie qui labourait son corps de la nuque aux reins disparut. Néanmoins, la petite se sentait toujours très faible, car bien que Daiephir eut de puissants pouvoirs de guérison, il avait certes cicatrisé la plaie, mais ne pouvait remplacer le sang que son organisme avait perdu.

"Merci"

Elle avait murmuré ce simple mot dans un souffle de gratitude, avant de régler son compte à deux ou trois ennemis de plus. Elle avait cessé de les compter à partir du moment où une marre de liquide écarlate s'était formée à ses pieds, trempant ses bottes et le bas de son pantalon.

Grâce au traitement miracle du roi de Glingal, elle réussit à recouvrir juste assez de force pour s'extirper du gros de la bataille, jouant toujours de sa lame, à présent plus sale qu'elle ne l'avait jamais été, et à gagner, épuisée mais encore tenace, à la limite du combat, où elle s'occupa à libérer un groupe de soldats de Glingal d'une horde de démon qui les avaient encerclés de telle manière que seule une aide extérieure pouvait leur permettre d'en venir à bout.

Essouflée, couverte de sueur, l'esprit complètement brouillé par la fatigue et sa responsabilité dans toute cette tuerie, de nouveau terrorisée, elle avait oublié tous ses idéaux pour lesquels elle venait se battre, ne pensant plus qu'à éviter les cimeterres et les glaives qu'on pointait sur elle, sautant, se baissant, agitant son épée en gestes amples et précis. Si elle ne sentait plus la blessure dans son dos, l'épuisement lui avait fait perdre toute sensibilité à d'autres endroits du corps, dont les bras et les jambes, de telle sorte qu'elle ne se rendait pas compte des multiples écorchures ou petites plaies qu'elle collectaient au fur et à mesure de ses duels meurtriers. Guettant un signe de repli, car elle voyait bien que la bataille paraissait inégale, elle continuait cependant à combattre vaillemment, son instinct de survie prenant à présent le relais sur sa volonté.

L'éternelle question qu'elle se posait lors des batailles refaisait surface de nouveau:

"Mais qu'est ce que je fais là, bon dieu?"

Elle avait maugréé cette phrase tout en s'acharnant contre un colosse qui semblait bien décidé à avoir sa peau. Après en être venue à bout, elle se retira de la bataille pour prendre un moment de pause, mais même à plusieurs mètres du foyer des violences, elle trouvait encore des ennemis pour l'attaquer. Elle en vint même à prier pour que les troupes du bien se replient avant de repartir au combat, car Starlers paraissait vraiment prendre le dessus.

Enfin l'ordre lui parvint télépathiquement, ce qui représenta une immense surprise pour elle, car c'était bien la première fois que ça lui arrivait, et l'adolescente faillit même en lâcher sa précieuse épée.Malgré son ébahissement, elle suivit avec soulagement Daiephir, qu'elle n'avait pas quitté d'une semelle, et le magicien Gerudo jusqu'au campement des soldats de Glingal.

Sonunka fit un petit sourire à Gerudo. Il savait très bien que son ami connaissait la réponse. Il repensa à ce qu'il avait pour arriver, ici. Il avait dû l'a laisser avec une dizaine de loups. Il baissa la tête, honteusement.

-Je l'ai laisser là-bas avec une dizaine de loups.

Il eût un moment de silence entre Sonunka et Gerudo. C'est le semi-elfe qui brisa la glace.

-Il a combien de guerrier du mal, là-bas, demanda Sonunka pour changer les idées!

Gerudo regarda vers la Plaine, où l'on voyait encore la fumée causée par l'armée ennemie.

-Plusieurs milliers. Et j'ai l'impression que Stalers les as rendus plus puissants, personnellement, j'ai eu plus de mal à venir à bout de ceux que j'avais en face de moi.

Il regarda de nouveau Sonunka.

-Ne t'en fais pas pour Saraka, j'ai prévu un moyen de défense.

Il ferma les yeux, et projeta son esprit vers sa demeure. Immédiatemment, il activa son système de défense. Il s'agissait d'illusions très convaincantes qu'il avait pu invoquer quelques temps plus tôt grâce à un grimoir de sa propre bibliothèque. Finalement, il avertit Saraka par la pensée de ne pas craindre les illusions et qu'elles ne lui feraient aucun mal.

Il rouvrit les yeux.

-Voilà. Si elle est encore là, elle ne courra plus aucun risque face aux bêtes sauvages.

-Je te remercie, Gerudo. Sans toi, Saraka aurait pu risquer sa vie et cela, je l'aurais regretter pour le reste de mes jours, même après ma propre mort.

Il prit une grande respiration. Le semi-elfe concentrait tout son énergie sur la bataille. Elle serait peut-être sa dernière et Sonunka espèrait revoir sa belle Saraka. Il ouvrit les yeux et regarda le champs de bataille.

*Le mal ne l'emportera pas*

-Que fait-on, demanda Sonunka. Si ils sont si forts et plus puissants que les autres, il nous faut un plan et un bon.

-Je crois que pour l'instant, il faudrait attendre de recevoir des renforts. Nous sommes trop peu nombreux.

Il tourna la tête vers Daeiphir pour savoir ce que celui-ci voulait faire.

Encore essouflée par le combat et la course pour revenir au camp, Zofia fixa, au loin, ce qui restait du champs de bataille. de la fumée s'en élevait, et l'odeur de mort arrivait jusqu'au campement, quand on avait l'odorat assez fin. Dégoùtée, la jeune fille se retira dans un coin, car elle avait des hauts le coeur, ce qui lui semblait coutumier lorsqu'elle voyait des cadavres.

Lorsqu'elle revint, elle trouva le magicien aux côtés duquel elle venait de combattre en conversation avec un autre homme en armure, qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer auparavant. L'entement, d'une démarche traînante elle s'approcha d'eux. Ses vêtements en lambeaux, une "jolie" balafre traversant son fin visage aux cheveux courts, elle avait l'air complètement déplacée dans un combat d'une telle férocité, surtout avec son carquois vide et sans son armure de cuir. Cependant, lorsqu'on croisait son regard, on pouvait y voir la lueur dure et déterminée propre à tout soldat.

Elle salua l'inconnu d'un signe de tête et de quelques paroles:

"Bonjour. Je suis Zofia Delindel"

Sa voix enrouée grinçait, et la gamine ne put retenir une grimace en s'entendant parler.

Répondant à la question du guerrier à la suite de Gerudo, elle poursuivit:

"En effet, on dirait bien qu'ils ont subit quelques sorts ou d'autres choses de ce genre. Ils faisaient tous deux fois la taille d'un homme normal, et donnaient des coups que même le plus entraîné des soldats ne pouvait égaler..."

Au comble de l'épuisement, et se rendant compte à présent de la multitude de petites blessures qui s'étalaient sur son corps et la faisaient souffrir, Zofia se laissa tomber au sol, assise en tailleur, et rejeta une mèche de cheveux bruns qui retombaient devant ses yeux pâles, qui détaillaient tour à tour les trois hommes en présence, à savoir Daiephir, Gerudo et Sonunka, avant de se reporter sur le lieu de combat qu'ils avaient précipitament quitté quelques minutes plus tôt.

"Et quand devront arriver les renforts? D'où viennent-ils?"

Elle s'était enquit de celà auprès de Daiephir, qu'elle semblait considérer comme le chef de la troupe, ce qui était logique, puisque c'est lui qui commandait le gros de l'armée, et qui par conséquent devait prendre les décisions. La petite savait qu'il faudrait retourner au combat, mais elle espérait en son for intérieur que ce ne serait pas pour tout de suite. Elle réalisait dans quel combat elle venait de s'engager. Loin de le regretter, celà lui faisait tout de même froid dans le dos, mais renforçait d'autant plus sa détermination.

Sortant de l'endroit où il s'était caché à la hate, Gerudo avança lentement, puis demanda à Daeiphir:

-Qu'est-ce que c'était?